C'est comme si on assistait à l'éclosion d'une nouvelle école du direct qui manierait dorénavant l'humour du propos, le mouvement vif de la caméra et la référence à l'écran télévisuel. Le conformisme de bon aloi du film sur l'art a fait place ici à une approche de l'art actuel fondée sur des témoignages vivants qui deviendront les archives de demain. D'où une fonction du film qui correspond à la fois au désir de pérennité et à son illusoire immortalité...

Jean TOURANGEAU, Vie des Arts, Septembre 1990

...film bien fignolé destiné à nous faire connaître la nouvelle sculpture québécoise. Si le choix des six artistes qui représentent la nouvelle sculpture est très pertinent, Soucy est celui dont les propos et les oeuvres sont les plus étonnants, les plus détonnants et les plus rafraîchissants.

Jocelyne LEPAGE, La Presse, 6 mars 1990

Bruno CARRIERE observe le travail des Saulnier, Sauvé, Gougeon, Jolly, Labrie, Soucy, s'arrête sur les préoccupations esthétiques et sociales de chacun. La notion d'art objet de culte y perd ses plumes. Et c'est tant mieux. Né d'une pulsion vitale, il est l'expression d'un tempérament ou d'une vision du monde avec parfois la dérision comme fer de lance. Vous aimerez ces sculpteurs-là pour leur simplicité, vous jubilerez en découvrant les centaines de petits fours qui jonchent le plancher de Jean-Jules Soucy ou encore son régiment de cailloux recouverts de tuques et autres capuchons. Le bonheur de créer, tout simplement!

France LAFUSTE, Le Devoir, 7 mars 1990